AUTEUR : GABRIEL DELANNE
LIEU D’ÉDITION : PARIS
ÉDITEUR : LEYMARIE
DATE D’ÉDITION : 1909
NOMBRE DE PAGES : 272
TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE
1
LES
APPARITIONS DE DÉFUNTS PLUS OU MOINS LONGTEMPS APRÈS LA
MORT
Sommaire.
— Continuité des manifestations extra-corporelles des vivants et des morts. — Elles
sont identiques. — Comment distinguer une hallucination d'une apparition
véritable ?—Énumération des caractères qui prouvent l'objectivité d'un fantôme
de mort. — Explication par l'hypothèse de la télépathie retardée. — Exemple
d'une vision qui n'est pas suffisamment objective. — Apparitions véritablement
objectives. — Celles qui présentent des signes particuliers, ignorés des
vivants, mais exacts. — Le fantôme a une égratignure à la joue. — Un autre se
montre ruisselant, après s'être noyé. — Le fantôme est identifié parce qu'il
lui manque un doigt. — L'apparition d'un officier indique son genre de mort. —
Un fantôme reconnu sur une photographie. — Hantise locale ; la vieille femme
couchée. — Le docteur qui revient. — Apparition de l'ancienne propriétaire de
l'hôtel.—Le fantôme dit son nom et converse par signes. — Le cas de Mme de
Marteville. — Le fantôme donne un ordre qui sauve le navire.—L'apparition
proteste contre une accusation injuste. — L'apparition veille sur ses petits
enfants. — Le cas de Sylvain Maréchal. — Discussion sur l'objectivité des
fantômes vus
collectivement.
— Photographies d'apparitions de morts, invisibles pour les yeux
ordinaires.
— Les expériences de MM. Beattie, Thompson, Wagner, Wallace, etc. —
Identité
des esprits de Mme Bonner, la petite Pauline, Mabel Warren et Lizzie Benson. —
Action physique exercée par le fantôme invisible. — Apparitions de morts vus
collectivement ou successivement par plusieurs témoins.—L'apparition de la
grand-mère. — Le fiancé est vu par deux personnes. — La mère défunte se montre
à trois témoins. — Manifestations lumineuses. — Divers exemples. — Une mère qui
veille sur ses enfants. — Les esprits continuent de nous aimer. — Apparitions
multiples du même fantôme. — Cas Lister. — Celui de Mme Coote. — Cas Tweedale.
— Un portrait posthume. — Une apparition persistante. — Manifestations
objectives au lit de mort. — Trois cas cités d'après M. Bozzano.— Trois cas du
même auteur où l'apparition est, vue collectivement par des humains ou des
animaux. — Résume rappelant les analogies parfaites des apparitions de vivants
ou de morts.
CHAPITRE
II
LES
MAINS QUI APPARAISSENT PENDANT LES SÉANCES
Sommaire.
— Étude expérimentale des apparitions. — Les expériences permettent de mieux
apprécier les faits. — Quelle est la valeur des témoignages ? — Une attestation
de Cromwell Varley. — Les médiums voyants. — La déposition du docteur Lockart-
Robertson. — Les expériences du colonel Devoluet. — Vision des mains
matérialisées. — Un accordéon qui paraît jouer seul. — Les expériences de Home
avec Napoléon III et Alexandre de Russie. — Les affirmations du professeur
Damiani. — Encore une déposition au sujet de l'accordéon. — Les observations de
William Crookes. — Une attestation du docteur Gibier.— Les récits de Mme
Florence Marryat. — Écriture directe par une main lumineuse, chez W. Crookes. —
Autre témoignage du même phénomène, par Robert Dale Owen. — Période moderne. —
Les expériences avec Eusapia Paladino. — Les Commissions de savants qui
l'étudièrent. — Les derniers convertis. — M. Morselli et les phénomènes
spirites. — Les mains qui agissent et que l'on sent dans les séances. — A
Milan, à Naples, à Varsovie, à Paris, etc. — Vision par les assistants de mains
fantomales qui produisent des attouchements. — Leur réalité est incontestable.
Discussion sur l'origine des mains. — Le dédoublement du médium est certain
dans beaucoup de cas, il se démontre par les empreintes, le synchronisme des
mouvements, la
sensibilité
extériorisée et enfin le dédoublement visible. — C'est l'hypothèse animiste,
elle
suffit souvent, mais elle ne peut tout expliquer. — II faut admettre
l'intervention
d'entités
étrangères, quand : 1° II se produit des actions simultanées dans plusieurs
directions
différentes ; 2° Quand les empreintes diffèrent de celles du médium et des
assistants
; 3° Quand une volonté étrangère à tout le monde intervient ; 4° Quand une
langue étrangère inconnue du médium est employée. — Certainement les hypothèses
psycho-dynamistes sont insuffisantes. — Distinction entre les phénomènes animiques
et spirites d'Eusapia. — Résumé.
CHAPITRE
III
PREUVES
OBJECTIVES DE LA RÉALITÉ DES APPARITIONS COMPLÈTEMENT MATÉRIALISÉES
Sommaire.
— II existe d'autres preuves que les empreintes de la réalité des mains
fantomales.
— Ce sont les effluviographies constatées par Mac-Nab et les expériences du
docteur Pierce obtenant le dessin d'une main dans une boîte fermée. — Moulages
à la paraffine de certaines parties du corps des apparitions. — Les expériences
du professeur Denton. — Les recherches de MM. Reimers et Oxley. — Le premier
moulage de la main de Bertie. — Autres confirmations de la réalité de ces
phénomènes. — Visages d'esprits matérialisés moulés dans la paraffine. — Les
tètes d'Akosa et de Lilly. — Autres expérimentateurs. — M. Ashton obtint des moulages
avec miss Fairlamb. — Le médium est visible pendant la production des moules. —
Les deux mains de Minnie. — L'agent est visible : le médium, miss Wood, est
dans une cage. — Deux esprits, un homme et une femme : Meggie et Benny, se
dématérialisent devant les assistants. — Ils donnent chacun un moule complet
d'un de leurs pieds. — Le fantôme et le médium sont visibles pour les
assistants. — La photographie des formes matérialisées. — Les expériences de
Liverpool. — Récit de M. Burns. — Récit de Mme L. Nosworthy.— Confirmation du
docteur Hitchman. — Les expériences d'Aksakof avec Eglinton, à Londres. —
Résumé.
CHAPITRE
IV
LES
APPARITIONS ONT UNE PERSONNALITÉ INDÉPENDANTE DE CELLE DU MEDIUM
Sommaire.
— Les différentes hypothèses sur l'origine des fantômes. — La fraude
universelle.
— Ce sont des démons qui se moquent de notre crédulité. — Ce sont des
hallucinations. — Ce sont des créations de la pensée du médium. — L'animisme,
c'est-àdire l'extériorisation du double du médium n'est pas une explication
suffisante pour tous les cas. — La transfiguration du corps. — Différents
exemples. — Le changement physique est produit par une cause extérieure. — II
en est de même pour le corps odique du médium, qui peut être transfiguré. — II
existe des preuves absolues de l'indépendance des apparitions. — Le fantôme est
le même avec des médiums différents. — Les cas de Bertie et de Lilly. — Les
photographies de Bertie. — Apparitions multiples et simultanées. — Les cas
rapportés par Mme Marryat. — La séance de M. James Tissot. — Cas où les
apparitions parlent ou écrivent dans une langue inconnue du médium.—Le fantôme
emploie un dialecte des îles du Pacifique. — Les apparitions de Nepenthès avec
Mme d'Espérance. — Écriture en grec ancien ; photographie et moulage de la main
de cet esprit. — Le médium éveillé cause avec l'apparition. — Le cas de
Florence Cook. — Des esprits chantent ensemble. — Un concert à quatre voix. —
Les sensations ressenties par Mme d'Espérance pendant les matérialisations. —
Résumé.
CHAPITRE
V
L'IDENTITÉ
DES APPARITIONS MATÉRIALISÉES
Sommaire.
— Les apparitions ne sont pas des êtres surnaturels, elles ont tous les
caractères
des êtres humains. — Comment établir leur identité ? — Précautions à prendre
contre l'illusion. — Les apparition-reconnues. — Témoignages de M. Foster, de
Dawson Rogers, de Mme Hardinge Britten. —La soeur de M. de Lvoff lui apparaît.—
Une dame qui reconnaît son mari. — Apparitions qui présentent des signes
particuliers. — Les difformités ne se conservent pas dans l'espace, elles ne se
reconstituent que pendant la matérialisation.—Exemples empruntés à la vie
terrestre. — Apparition du fils de la baronne Peyron à sa mère. — Le fantôme
n'a qu'une jambe. — Reproduction de la difformité d'une main d'enfant. —La
fille de Mme Marryat.— Les matérialisations avec Mme Bablin. — Plusieurs sont
reconnues collectivement. — Miss Glyn revoit sa mère et son frère, qui sont
reconnus aussi par son père. — On conserve son caractère dans l'audelà : une
femme peu commode. — Apparition de M. Bitcliffe à sa femme et à ses enfants ;
il est identifié aussi par ses amis. — Autres apparitions familiales. —
Matérialisations réitérées d'enfants désincarnés dans leur milieu familial. —
Le cas de M. Livermore. — Apparition pendant cinq ans d'une femme défunte à son
mari survivant. — Preuves physiques et intellectuelles de l'identité d'Estelle
Livermore. — Impossibilité d'une supercherie. — Le docteur Franklin.—
Apparition simultanée de Franklin et d'Estelle.— Confirmation de la réalité des
faits par le docteur Gray et par M. Groute,
beau-frère
de M. Livermore. — Communication d'Estelle en français, langue ignorée du
médium.— Photographie spirite d'Estelle avec un autre médium.— L'histoire de
Swen Stromberg. — Preuves de son identité. — La fille du docteur Nichols. — Son
écriture posthume est la même que de son vivant.— Willie donne un moulage de sa
main. — Confirmation du docteur Frièze. — Apparitions matérialisées d'un même
esprit avec des médiums différents. — La fille de Mme Marryat se fait voir un
grand nombre de fois en Europe et en Amérique. — Mme Marryat revoit aussi
fréquemment son beau-frère et un de ses amis. — Résumé.
CHAPITRE
VI
LES
RECHERCHES DES SAVANTS
Sommaire.
— Les Apparitions de Katie King constatées d'abord par des spirites. —
Les
polémiques. — Intervention de sir William Crookes.— Les recherches du savant
anglais
affirment absolument la réalité des matérialisations. — Photographies de Katie.
— Sa dernière manifestation. — Les expériences du docteur Gibier à New-York, chez
lui. — Passage du médium à travers la porte de la cage. — Séance du 10 juillet.
— Un fantôme qui parle le français, le médium ne connaissant pas notre langue.
— Autres matérialisations. — Le fantôme, se forme et disparaît devant les
assistants. — Une magnifique séance racontée par le Révérend Minot-Savage. —
Quelques apparitions reconnues à Munich. — L'attestation de Carl du Prel. —Les
recherches de l'archidiacre Colley, avec le docteur Monck. — Le fantôme sort du
corps du médium et se forme sous les yeux des assistants, puis sa substance
retourne au corps physique de Monck. — Le Madhi. — L'esprit et le médium
éveillé causent ensemble. — Le fantôme d'Alice. — Le procès du prestidigitateur
Maskelyne. — La déposition d'Alfred Russel Wallace. — Les matérialisations de
la Villa Carmen. — Photographies simultanées des médiums et de l'apparition. —
Le fantôme prend naissance dans la salle. — Il exhale de l'acide
carbonique.—Les critiques des incrédules, leur inanité. — Les matérialisations
complètes avec Eusapia Paladino. — Témoignages des professeurs Porro, Morselli,
Bottazi, Pio Foa, du docteur Visani Scozzi, du docteur Venzano, de M. Bozzano.
— Matérialisation de deux formes, visibles en pleine lumière. — Les identités
d'Esprits constatées avec Eusapia. — La mère de Lombroso. — Le fils de M.
Vassallo. — Le père et une parente du docteur Venzano. — La fille du professeur
Porro. — La mère de M.
Bozzano.
— Empreinte du visage matérialisé du beau-père de M. Gellona. — Les
identités
constatées avec d'autres médiums. — Les fantômes reconnus avec Politi par le
professeur Milesi. — Par le professeur Palmieri. — Par le professeur Tummolo. —
Photographies de matérialisations parfaitement identifiées avec les Randone. —
Résumé.
CHAPITRE
VII
LA
QUESTION DE LA FRAUDE DANS LES SÉANCES SPIRITES
Sommaire.
— Les fraudes intéressées. — Les charlatans ont voulu battre monnaie avec ces
phénomènes. — Nécessité constante d'être sur ses gardes. — L'arsenal des
fraudeurs. — Masques, mousselines, substances lumineuses, etc.— Les spirites
ont eux-mêmes démasqué souvent les imposteurs. — Le flagrant délit de Mme
Williams.— Comment se fabriquaient les fantômes. — Ce sont des imitations
grossières des apparitions véritables. — Les précautions qu'il faut prendre
pour n'être pas trompé. — On ne doit pas confondre la tromperie volontaire et
préméditée avec la fraude inconsciente. — Quelques remarques sur le cas
d'Eusapia. — Amende honorable de la S. P. R. en ce qui laconcerne. — Discussion
sur le rapport de l’Institut général psychologique. — Le
rapporteur
n'était pas assez expérimenté. — Fausses apparences de fraude. — Les
filaments
fluidiques qui sont pris pour des fils. — La transfiguration peut induire en
erreur
des assistants encore novices. — Le dédoublement du médium a donné naissance à
de fausses accusations de fraude. — Nécessité d'être prudent dans ses
jugements. — Résumé.
CHAPITRE
VIII
QUELQUES
REMARQUES SUR LA GENÈSE, L’ANATOMIE ET LA
PHYSIOLOGIE
DES FANTÔMES
Sommaire.
— Ce qui sera étudié dans ce chapitre. — Les précautions à prendre pour
observer utilement les apparitions provoquées. — La salle. — Le médium. — Les
assistants. — Nécessité de l'homogénéité du milieu.— Comment il faut conduire
lesséances.— Inspirer la confiance au médium et aux esprits. — La genèse des
fantômes. — Ils sont formés de la substance extériorisée du médium. — On peut
s'en assurer de différentes manières. — On voit la matière sortir du corps du
médium. — Exemples nombreux. — L'esprit se forme, sous les yeux des assistants,
en dehors du cabinet. — Les témoignages visuels sont confirmés par les pesées
du médium. — Celui-ci perd de son poids, pendant que le fantôme devient
objectif. — La perte de poids s'accompagne d'une dématérialisation visible de
la substance corporelle.— Cas divers de Mme Crompton et de Mme d'Espérance. —
Action physique des assistants. — Ils participent à la fourniture de l'énergie
nécessaire. — Relations entre le médium et l'apparition. — Communauté de
sensations. — Dangers que peut courir le médium si l'on exerce des sévices sur
le fantôme. — Il faut que les opérateurs, invisibles apprennent à se
manifester. — Le fantôme renferme en lui la force organisatrice de la matière.
— La matérialisation incomplète est instable. — Les mains qui fondent dans
celle de l'observateur. — Dématérialisation visible et complète de
l'apparition. — Influence antagoniste de la lumière terrestre sur la forme
matérialisée. — Les apparitions lumineuses. — La production de la lumière par
les organismes vivants n'est pas un fait anormal. — Analogies et différences physiologiques
entre les esprits matérialisés et les humains. — L'anatomie du fantôme est
identique à la nôtre.— Phénomènes de respiration, de chaleur animale, de voix,
de sécrétions constatés pendant les séances. — Le type de l'esprit matérialisé
n'est pas invariable, il est modifié par le corps odique extériorisé du médium.
— Les vêtements des apparitions. —Comment on peut supposer qu'ils se forment. —
Étoffes qui restent quand le fantôme à disparu. — Les éléments en sont
empruntés aux vêtements du médium. — Résumé.
CHAPITRE
IX
REVUE
GÉNÉRALE ET CONCLUSION
Sommaire.—
La position du problème de l'immortalité. — Les faits télépathiques et
spirites
sont scientifiques. — Revue des preuves de l'existence de l'âme pendant la vie.
— L'exode de l'âme. — La matérialisation du fantôme de vivant. — La nature et
les propriétés du périsprit. — Preuves de l'existence de l'âme après la mort. —
Les
apparitions
naturelles de défunts. — Les facultés intellectuelles et morales des
apparitions.
— L'expérience spirite. — Les matérialisations partielles. — Discussion sur
l'origine des mains. — La réalité des apparitions matérialisées prouvée par :
1° la vision simultanée du médium et de l'apparition; — 2° quand on assiste à
la formation du fantôme ; — 3° quand il disparaît devant les assistants ; — 4°
quand il est photographié ; — 5° quand il laisse des empreintes ou des moulages
; quand il déplace des objets pesants ; quand le médium diminue de poids. —
L'existence personnelle des fantômes : elle n'est due ni au pouvoir créateur du
médium, ni à une transfiguration. — La même forme se montre avec des médiums
différents. — L'apparition parle ou écrit en employant une langue inconnue du
médium et parfois de tous les assistants. — Ce sont aussi des faits inconnus
qu'elle révèle. — Le fantôme, inconnu des assistants, a pu être identifié. —
Apparitions multiples et simultanées. — L'identité des esprits. — Elle
s'établit par reconnaissance. — Plusieurs témoins s'accordent pour la décrire.
— Faits précis qui aident à l'identification. — Preuves physiques et
intellectuelles de la survie. —
Conclusion.
— Le spiritisme n'est pas une religion, c'est la science du lendemain de la
mort ; elle est féconde en conséquences scientifiques, morales et sociales.